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samedi 12 avril 2014

"Chaque soir à onze heures" de Malika Ferdjoukh


J'ai lu ce livre dans le cadre du Cluedo littéraire et du Challenge ABC.

Quatrième de couverture
Willa Ayre s'est classée dans la catégorie des filles que les garçons ne voient jamais, des insignifiantes, des petits chats caustiques mais frileux. Iago, lui, attire tous les regards. Il est le garçon dont rêvent toutes les filles du lycée.
Dès la rentrée. Iago pose les yeux sur Willa et la choisit. Mais à une fête, Willa rencontre le bizarre et ténébreux Edern. Dès lors, sa vie prend une tournure étrange. De la grande maison obscure cachée au fond de l'impasse, la jeune fille doit découvrir les secrets, sonder son cœur, et faire un choix.

Mon avis
J'attendais beaucoup de ce livre car je garde un très agréable souvenirs des livres de Malika Ferdjoukh. En effet, plus jeune, j'ai lu Sombres citrouilles, mais également la saga Quatre sœurs. Malheureusement, Chaque soir à 11 heures ne leur arrive pas à la cheville... Où est-ce parce que j'ai trop vieilli pour savourer du Malika Ferdjoukh ? Il faudrait que je relise les livres cités plus haut pour le savoir réellement. Pendant la première moitié du livre, je me suis vraiment fait chier - vous m'excuserez pour le terme employé... J'ai trouvé que l'auteur ne se concentrait pas sur l'essentiel, qui n'était que survolé au profit de choses inintéressantes et inutiles, et je n'arrivais à m'attacher ni à l'héroïne, ni à Edern. Elle a vraiment loupé son coup pour ce dernier, car c'est typiquement le genre de personnages que j'adore, d'ordinaire... Toujours est-il que j'ai presque failli abandonner, d'autant en fait que je n'étais pas d'humeur à me prendre la tête avec une lecture peu passionnante - histoire de faire dans l'euphémisme. Et puis, le roman s'est rattrapé lors de la seconde partie. Pas assez pour que je sois subjuguée, mais disons que j'ai trouvé à ce moment-là que l'auteur avait ENFIN de bonnes idées. Je suis donc contente de m'être accrochée, mais je ne pense pas relire de si tôt un nouveau Malika Ferdjoukh.

Ça commence comme ça...
Jusqu'à un certain jour de mes onze ans, tout le monde m'appelait Wilhelmina. Pas facile à écrire, pas facile à prononcer, pas facile à porter. Seule une fille mentalement robuste peut espérer se tirer indemne d'un pareil prénom.
Ce n'est pas mon cas. Robuste, je ne le suis pas.
D'après ma copine Fran, on me classe dans les petits chats mouillés. Qui griffent parfois, pour donner le change. Mais bernique, ils ne trompent personne. Mouillés, petits, et chats ils restent.
Wilhelmina donc.

14/20
Bon moment de lecture, qui a frôlé de peu la Catastrophe.

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