°C-ute Canapé

mardi 17 avril 2012

"Dahlia" de Hitonari Tsuji


J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque et l'ai lu en février, chez la belle-famille.

Quatrième de couverture
« Ma femme avait ramené un garçon. Elle avait prétendu que c’était le fils d’une camarade de fac. Je trouvais ça un peu bizarre, mais j’ai été frappé par le regard mélancolique du garçon : ses yeux avaient un éclat émeraude de la couleur d’un vieil étang. Je l’observais tout en lui servant à boire : malgré son comportement et son élocution, fort courtois, il laissait échapper, par instants, des paroles fielleuses qui surprenaient beaucoup. Ses attaques, qui ne concernaient pas seulement les politiciens et les riches, mais toutes sortes de personnes puissantes ou faibles, faisaient mouche. En l’écoutant en silence, je me demandais si, en dépit de son apparence très juvénile, il n’avait pas, au fond, tout juste dix ans de moins que ma femme. » Un intrus dans une famille bouleverse toute la vie quotidienne. Une troublante allégorie, à mi-chemin entre E. A. Poe et Pasolini.

Mon avis
Il y a des livres, c'est comme ça : ça passe ou ça casse. Tu accroches carrément ou tu t'ennuies. Et pour ce livre-ci, je me suis vraiment profondément ennuyée. Je suis complètement passée à côté. C'est dommage, car j'avais plutôt aimé mes précédentes lectures de cet auteur, mais là, je ne sais pas, c'était peut-être trop "onirique" comme bouquin. Un internaute, dont j'aime beaucoup l'article, et qui lui est tombé sous le charme du roman, fait un parallèle avec Sade. Je pense qu'il n'a pas tort ; et c'est sûrement aussi pour cette raison que je n'ai pas accroché... Je reconnais à ce livre une valeur certaine, mais ça s'arrête là. Peut-être serez-vous plus emballés que moi. :)

2/5
Je me suis ennuyée 

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