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samedi 18 juin 2011

"Le Désespéré" de Léon Bloy


Quatrième de couverture
Premier roman de Léon Bloy, Le Désespéré (1887) est un pavé dans la mare de tous les conformismes.
Caïn Marchenoir est le héros de ce roman largement autobiographique : catholique intransigeant révolté par le silence de Dieu et la vaine attente de la rédemption, paria parmi les hommes, il lance le plus violent des anathèmes contre ses contemporains. Le Désespéré est tout à la fois un cri de révolte, un amoureux blasphème, un pamphlet vitriolé contre la foule des "digérants" républicains et la "Grande Vermine" des lettres. Mais Le Désespéré est surtout un aérolithe littéraire, écrit dans une langue barbelée de mots rares, étrangement mystique, une œuvre d'une surprenante modernité. Cette édition, abondamment annotée et qui tient compte des différents états du texte, offre un éclairage précieux sur ce formidable roman de l'inquiétude spirituelle.

Mon avis
Sans mauvais jeu de mots, j'ai été désespérée par ce livre. Au début de ma lecture, j'étais plutôt enthousiaste. Les premières pages me semblaient prometteuses, mais finalement, j'ai été déçue. Quitte à lire les bouquins d'un mec archi-réac, je préfère me tourner vers Barbey d'Aurevilly (Le Chevalier des Touches, Les Diaboliques, L’Ensorcelée : que du bon !). L'édition en elle-même, cela dit, est très bien fichue. Y avait intérêt, d'ailleurs, car celui qui l'a conçue, c'était mon directeur de recherches, en master. xD

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