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dimanche 26 juin 2011

"La Ballade de l'impossible"


Hier, je suis allée voir ce film dans mon cinéma de quartier. C'est une adaptation du roman du même nom d'Haruki Hamasaki, que je n'ai pas lu du reste, étant donné que je n'ai lu de cet auteur que Kafka sur le rivage. J'ai tenté de le trouver à la médiathèque pour y remédier, mais sans succès.

Film : japonais
Réalisateur : Tran Anh Hung
Genre : drame, romance

Synopsis
Tokyo, fin des années 60. Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Alors qu’un peu partout, les étudiants se révoltent contre les institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki. Fragile et repliée sur elle-même, Naoko n’a pas encore surmonté la mort de Kizuki. Watanabe et Naoko passent les dimanches ensemble, et le soir de l’anniversaire des 20 ans de Naoko, ils font l’amour. Mais le lendemain, elle disparaît sans laisser de traces. Watanabe semble alors mettre sa vie en suspension depuis la perte inexplicable de ce premier amour. Lorsqu’enfin il reçoit une lettre de Naoko, il vient à peine de rencontrer Midori, belle, drôle et vive, qui ne demande qu’à lui offrir son amour.

Mon avis
Un film douloureux qui aborde à la fois les questions du deuil, de l'amour, de la folie, du sexe et du bonheur. J'ai eu l'impression d'avoir une enclume dans ma poitrine durant toute la diffusion, et au bout d'un moment, je n'ai plus pu retenir mes larmes. Ne le regardez donc pas dans un moment de déprime ! L'ambiance est très intimiste, et le réalisateur joue beaucoup avec les silences et avec les contrastes, qu'il s'agisse de contrastes sonores ou encore d'un contraste entre la pudeur de la caméra et l'impudeur de certains propos. Le personnage de Midori est particulièrement attachant ; on s'y raccroche comme à une bouée de sauvetage : face à Naoko, qui incarne le passé et, quelque part, la mort, Midori incarne la vie et l'avenir. Pour finir en un mot, c'est le genre de film que je vois une fois, mais que je vois rarement une deuxième fois, car j'en souffre d'avance.

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